Dans son numéro de janvier, la revue Prescrire fait le bilan 2003 des avancées concernant la gynécologie et la ménopause : nouveaux médicaments, nouveaux essais, nouvelles connaissances.
Les femmes ménopausées pratiquant régulièrement une activité physique ont une mortalité et une morbidité moindres.
Des études ont montré que certains traitements hormonaux substitutifs de la ménopause exposent à des effets indésirables cardiovasculaires graves et augmentent la fréquence du cancer du sein. Le traitement doit être décidé en concertation avec la patiente et réévalué régulièrement.
Les phytoestrogènes (soja) peuvent rendre service pour traiter les bouffées de chaleur de la ménopause, mais les risques de leur consommation au long cours ne peuvent être exclus, faute d'évaluation suffisante, et en l'absence de garantie de composition et de conditions de fabrication.
Les cancers du sein sont les cancers les plus fréquents des femmes. Leur évolution naturelle et leur pronostic sont fonction du type de cancer, de son extension et de son stade d'évolution. Son dépistage passe par la recherche des femmes à risque, un examen clinique minutieux et une mammographie. Ce dépistage systématique, c'est-à-dire chez des femmes indemnes de symptômes, n'a pas démontré d'efficacité dans la prévention de la mortalité par cancer du sein avant 50 ans. Il doit être proposé systématiquement aux femmes après 50 ans.
©Prescrire 1er janvier 2004
"Gynécologie - Ménopause" Rev Prescrire 2004 ; 24 (246) : 44-45. Télécharger (pdf, 86 Ko).