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Maladies à déclaration obligatoire : un dispositif de surveillance trop peu utilisé

Les freins à la déclaration semblent principalement une méconnaissance du dispositif et la perception erronée d’une démarche administrative incombant à d’autres.

• En France, en 2010, 30 maladies font l’objet d’une déclaration obligatoire par les médecins et les biologistes. Ce système vise d’une part à permettre la mise en place de mesures de prévention collectives ou individuelles et d’autre part à recueillir des données à visée épidémiologique.

• En 2003, le dispositif a été modifié pour renforcer la surveillance en favorisant la protection de l’anonymat de la notification et en impliquant les biologistes dans le dispositif.

• Une enquête publiée en 2008 par l’Institut de veille sanitaire (InVS) auprès des médecins et des biologistes a montré que ce dispositif de déclaration obligatoire est peu connu et peu utilisé, malgré son intérêt pour la santé publique. Les freins à la déclaration semblent principalement une méconnaissance du dispositif et la perception erronée d’une démarche administrative incombant à d’autres.

• Le dispositif est globalement bien accepté par les répondants, même s’il est présenté par certains comme complexe et consommateur de temps.

• Parmi les voies d’amélioration du dispositif demandées par les professionnels répondants à l'enquête : possibilité de transmettre les déclarations sous forme de fichiers informatisés au lieu des fiches papier ; simplification du circuit de déclaration, amélioration de l’information sur le dispositif et retour d’information plus ciblé et personnalisé.

©Prescrire 15 mai 2010

"Maladies à déclaration obligatoire : un dispositif de surveillance trop peu utilisé" Rev Prescrire 2010 ; 30 (319) : 383-385. (pdf, réservé aux abonnés)

 

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