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Contraceptifs oraux : préférer les plus éprouvés et non ceux de dernière génération

Les associations estroprogestatives orales à base de lévonorgestrel ou de noréthistérone sont les contraceptifs oraux de premier choix, en raison de leur meilleure balance bénéfices-risques.

• Dans son numéro d’avril, à l’occasion du remboursement de contraceptifs estroprogestatifs oraux dits de "3e génération", Prescrire rappelle que les contraceptifs oraux de référence sont ceux contenant de faibles doses d’éthinylestradiol (œstrogène) associé au lévonorgestrel ou à la noréthistérone (progestatifs), de type Minidril°, Miniphase° ou autre. À ce jour, ils sont tous remboursables, sauf la spécialité Ortho-Novum°

• Les contraceptifs estroprogestatifs dits de "3e génération" contiennent des progestatifs plus récents tels que le gestodène ou le désogestrel. Ils n’ont pas d’avantage démontré en termes d’efficacité sur les contraceptifs de premier choix. Par contre, ils exposent à un surcroît de risques veineux et artériels (phlébites, embolies pulmonaires, etc.).

• Le remboursement de deux médicaments génériques contraceptifs oraux dit de "3e génération" est présenté comme favorisant le choix des femmes entre les différents types de contraceptifs remboursables.

• Il convient surtout de rappeler que les associations estroprogestatives orales à base de lévonorgestrel ou de noréthistérone restent les contraceptifs estroprogestatifs de premier choix, par leur meilleure balance bénéfices-risques.

©Prescrire 1er avril 2010

"Désobel° Gé" Rev Prescrire 2010 ; 30 (318) : 256. (pdf, réservé aux abonnés)
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