prescrire.org > Tous les articles en Une > Les articles en Une depuis 2002 : 2003 > Diabète : contrôle des neuropathies douloureuses

Article en Une : Archives

Chaque mois, la Rédaction publie des informations en accès libre.

2003 : 1 | 30 | 60 | 90 | 120 | 150 | 180

Diabète : contrôle des neuropathies douloureuses

Le soulagement des douleurs nerveuses chez les diabétiques passe d'abord par le contrôle de la glycémie par insuline. Si les antalgiques simples ne sont pas suffisants, d'autres traitements peuvent être proposés, en premier lieu les antidépresseurs imipraminiques.

Le diabète est dû à un taux anormalement élevé de sucre dans le sang. Il se complique souvent, à long terme, d'une atteinte des fibres nerveuses périphériques, se traduisant par des douleurs et des troubles de la sensibilité (fourmillement, engourdissement, etc), parfois très handicapants. Les deux principaux facteurs de risque de survenue de ces neuropathies sont la durée de la maladie et une glycémie mal équilibrée. D'autres facteurs semblent associés : tabac, alcool, maladies rénales, facteurs génétiques ou nutritionnels.
Le traitement de la neuropathie diabétique passe d'abord par l'amélioration de l'équilibre de la glycémie, grâce à un traitement par insuline. L'insuline permet une évolution favorable lente de la douleur et prévient des autres complications du diabète. Les antalgiques non spécifiques peuvent être proposés (paracétamol, etc.), mais ils sont parfois insuffisamment efficaces.
Dans son numéro de novembre, la revue Prescrire conclut de son analyse de nombreuses publications que les antidépresseurs imipraminiques sont le traitement antalgique de référence des neuropathies douloureuses. En cas d'échec, d'intolérance ou de contre-indication de ces antidépresseurs, des antiépileptiques peuvent être proposés. D'autres traitements, d'évaluation très limitée, peuvent être proposés, mais ils ne sont pas dénués d'effets indésirables.

©Prescrire 1er novembre 2003

"Traiter les douleurs neuropathiques du diabétique" Rev Prescrire 2003 ; 23 (244) : 760-766. Télécharger (pdf, 184 Ko).