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Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan actualisé

Pour la quatorzième année consécutive, Prescrire publie un bilan des médicaments à écarter pour mieux soigner (1,2). Ce bilan recense de manière documentée des médicaments plus dangereux qu'utiles, avec pour objectif d'aider à choisir des soins de qualité, de ne pas nuire aux patientes et aux patients et d'éviter des dommages disproportionnés. Il s'agit de médicaments (dans de rares cas, seulement une forme ou un dosage particulier) à écarter des soins dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne.

Vie intime, affective et sexuelle : aussi en établissements sociaux et médicosociaux

La vie intime, affective et sexuelle est une liberté fondamentale et une dimension essentielle du bien-être humain. Son respect se heurte à des difficultés, notamment en établissements sociaux et médicosociaux, pour les personnes âgées, en situation de handicap ou les mineurs en foyer (1). Diverses associations se sont engagées pour faire reconnaître cette liberté en sensibilisant, par exemple, aux questions d'orientation sexuelle, d'identité de genre, de séropositivité au VIH ou pour la légalisation du recours aux assistants sexuels (2à4). En 2025, la Haute autorité de santé (HAS) française a publié des recommandations de pratiques professionnelles pour l'accompagnement de la vie intime, affective et sexuelle de ces personnes (1)

Benzène : baisse de la valeur limite d'exposition professionnelle

Le benzène est un hydrocarbure aromatique utilisé dans de nombreux secteurs industriels tels que la pétrochimie, la chimie, l'électronique et la parfumerie (1). Il est notamment présent dans certains carburants pour véhicules (représentant par exemple jusqu'à 1 % de l'essence sans plomb), avec des risques d'exposition des travailleurs, en particulier dans les garages et les stations-services (1). En France, en 2017, le nombre de salariés exposés au benzène a été estimé à environ 830 000, dont plus de 90 % via l'essence automobile (2)

Pénuries de médicaments : des sanctions financières renforcées

En France, les signalements annuels de risques de rupture ou de ruptures de stock de médicaments dits d'intérêt thérapeutique majeur sont passés de 871 par an en 2018 à 3 825 en 2024, avec un pic à 4 925 en 2023 (1,2)

Pénuries de médicaments : projet de législation européenne

En février 2025, dans le cadre d'une consultation publique de la Commission européenne en vue d'un projet de législation visant à prévenir les pénuries de médicaments prioritaires ("Critical Medicines Act"), Prescrire a fait part d'une série d'éléments à intégrer pour améliorer la proposition de la Commission :