Sacituzumab govitécan (TRODELVY°) et cancer du sein métastasé avec récepteurs hormonaux, après plusieurs échecs

Début 2024, on ne connaît pas de traitement curatif des cancers du sein avancés ou métastasés. Chez les patientes ménopausées dont la tumeur porte des récepteurs hormonaux sans surexpression de la protéine HER-2, une hormonothérapie est souvent un premier choix. L'ajout de ribociclib (un inhibiteur des protéines kinases CDK 4 et 6) à l'hormonothérapie allonge la durée médiane de survie d'environ un an selon un essai. Une atteinte viscérale symptomatique ou une aggravation rapide du cancer fait envisager une chimiothérapie cytotoxique. Anthracyclines et taxanes sont alors les premiers choix. En cas d'échec d'au moins une ligne de traitement, divers cytotoxiques en monothérapie sont des options telles que la capécitabine, l'éribuline, la gemcitabine ou la vinorelbine. Au stade métastasé, le taux de survie à 5 ans est d'environ 30 %, ce qui justifie parfois de proposer des soins symptomatiques, sans antitumoral (1à3).

La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Faites le choix de l'indépendance

et accédez à tous nos contenus

à partir de 16€ par mois

Abonnez-vous