Chez les patients atteints d'un cancer de la prostate dont la tumeur est étendue au-delà de la capsule prostatique (cancer dit avancé), avec ou sans métastase, outre la chirurgie et la radiothérapie pour certains d'entre eux, le traitement de référence est une dépression androgénique par ablation des testicules ou par un agoniste de la gonadoréline (alias Gn-RH) tel que la leuproréline. Avec un agoniste de la Gn-RH, une stimulation passagère de la sécrétion d'androgène survient en début de traitement, à l'origine d'une "activation" de la tumeur et d'un risque de rétention urinaire, d'exacerbations des douleurs liées à des métastases, etc. Un antagoniste de la Gn-RH tel que le dégarélix provoque une dépression androgénique d'emblée, sans phase transitoire d'augmentation de la sécrétion d'androgène. Mais il n'est pas démontré que cela se traduise par une évolution différente du cancer ni par moins d'effets indésirables (1à4)
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