Allongement de la durée de vie, au prix d'effets indésirables digestifs et hématologiques fréquentsUn cancer du sein est dit triple négatif quand les cellules tumorales n'ont pas de récepteurs aux estrogènes ni à la progestérone, et qu'elles ne surexpriment pas la protéine HER-2. Ces cancers représentent environ 15 % des cancers du sein nouvellement diagnostiqués (1). En cas de cancer du sein triple négatif inopérable ou métastasé, le traitement de premier choix est une chimiothérapie, comportant généralement une anthracycline et/ou un taxane tel que le paclitaxel. Après échec d'au moins une ligne de chimiothérapie, il n'y a pas de traitement consensuel. Divers cytotoxiques sont proposés, en fonction des antitumoraux déjà reçus, notamment : la capécitabine, l'éribuline, la gemcitabine, la vinorelbine. Il n'est pas démontré que l'olaparib ou le talazoparib (des cytotoxiques anti-PARP) allongent la durée de vie en cas de mutation d'un gène BRCA (2à4)
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