Chez les patients atteints d'une leucémie lymphoïde chronique, quand la maladie s'aggrave ou que des symptômes apparaissent, le choix du traitement de 1re ligne dépend notamment de l'âge, de l'état général du patient, et de la présence ou non de certaines mutations génétiques dans les cellules tumorales, dont la délétion 17p ou la mutation TP53 qui sont des facteurs de mauvais pronostic. En l'absence d'une de ces mutations, l'association fludarabine + cyclophosphamide (des cytotoxiques) + rituximab (un anticorps anti-CD20) est une option chez les patients en mesure d'en supporter les effets indésirables. Chez les patients fragilisés, notamment par l'âge, une chimiothérapie avec moins d'effets indésirables est plus adaptée, telle que l'association du chlorambucil (un cytotoxique) avec un anticorps monoclonal anti-CD20 (1,2)
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