En janvier, Prescrire fait le bilan des connaissances, présentées dans la revue durant l'année écoulée et qui permettent de mieux soigner les patients. Voici quelques exemples tirés des 28 pages du bilan 2021.
La pandémie de covid-19 continue à occuper une part importante des préoccupations et des soins. L'année 2021 a surtout été marquée par l'arrivée de plusieurs vaccins covid-19. Mais cette pandémie n'a pas supprimé les autres problèmes de santé !
- Cancérologie : Chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire avec mutation d'un gène BRCA, en rémission après au moins deux lignes de chimiothérapie à base d'un sel de platine, l'olaparib (Lynparza°) semble allonger la durée médiane de survie d'environ un an.
- Cardiologie : Chez les patients atteints d'une thrombose veineuse profonde limitée au mollet, en l'absence d'un facteur de risque particulier de thrombose, un traitement anticoagulant diminue le risque de récidive de thrombose, sans diminuer le risque d'embolie pulmonaire.
- Grossesse : Chez les femmes enceintes à risque de prééclampsie, l'aspirine prise quotidiennement à faible dose diminue la fréquence des prééclampsies et la mortalité des enfants à naître, sans risque démesuré de saignements.
- Infectiologie : Chez les hommes comme chez les femmes, la vaccination papillomavirus réduit la fréquence des infections par des papillomavirus humains à potentiel cancérogène élevé. Elle réduit vraisemblablement la transmission de ces papillomavirus aux partenaires sexuels.
- Psychiatrie : Dès la première prescription d'un médicament antidépresseur, il est utile d'avertir les patients des risques de syndrome de sevrage lors d'un arrêt rapide, de l'intérêt de limiter la durée du traitement et de prévoir les modalités d'arrêt.
Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er janvier 2022
• Texte complet :
"Pour mieux soigner : enrichir et mettre à jour ses choix thérapeutiques. Le tri 2021" Rev Prescrire 2022 ; 41 (459) : 29-56. Réservé aux abonnés.