De nombreux facteurs économiques et sociaux ont des conséquences sur le niveau de santé des populations et des personnes, en France et dans le monde.
Nous ne sommes pas égaux face à la mort ni à la maladie, ni aux soins, selon notre situation socio-économique, notre profession, notre lieu d'habitation, etc.
On entend parfois dire que c'est à chaque personne de prendre en charge sa santé et de choisir un mode de vie sain. Mais encore faudrait-il que chacun puisse accéder aux soins, mais aussi s'instruire, s'alimenter correctement, vivre dans un environnement sain, disposer de services sociaux appropriés, etc.
La richesse globale d'un pays n'est pas corrélée à son niveau économique, et plusieurs études ont montré que la croissance économique ne suffit pas à améliorer la santé de tous. La santé ne s’améliore globalement que lorsque les inégalités socio-économiques sont diminuées.
L’Organisation mondiale de la santé recommande ainsi officiellement de lutter contre les inégalités socioéconomiques pour améliorer la santé. Elle a publié 200 recommandations visant notamment à :
- améliorer les conditions de vie au quotidien, c'est-à-dire le logement, l'alimentation, l'emploi et les conditions de travail ;
- lutter contre les inégalités qui déterminent les conditions de vie au quotidien et incluent les répartitions du pouvoir et du niveau de répartition des ressources.
© Prescrire 1er août 2010