La complexité des situations rencontrées,
les biais de confirmation, la confiance excessive et la routine sont autant de
facteurs qui jouent un rôle dans la formation de ces erreurs. Au-delà
du raisonnement, il y a aussi les actes médicaux : la réalisation
d'interventions expose aussi à des risques propres ou à des erreurs
d'exécution, voire les deux comme l'illustre le cas de l'acupuncture.
"Chronique
d'une mort fictive" Une fiction inspirée par une erreur
de transcription tout à fait réelle. Rospabe P Rev Prescrire
1996 ; 16 (160) : 252.
"Acupuncture :
2 cas de pneumothorax" Une "médecine douce" peut
entraîner des "conséquences dures". Rev Prescrire 1988 ;
8 (72) : 79.
"Rubéoles : le diagnostic
clinique est faux 3 fois sur 4" Il est imprudent de diagnostiquer
la rubéole sur la seule clinique. Rev Prescrire 1986 ; 6 (55) :
37.
"Orchitoclaste" Néologisme
utilisé au décours du signalement confidentiel d'une erreur de diagnostic,
à éviter dans les courriers remis à des patients hellénistes. Rev
Prescrire 1991 ; 11 (113) : 634.
"Les
maladies-alibi" Si la ptose rénale n'est plus à la
mode, médecins et chirurgiens ont encore bien d'autres maladies-alibi à
leur répertoire. Rev Prescrire 1988 ; 8 (77) : 325.
"De
grands yeux noirs" Diagnostic d'intoxication atropinique porté
tardivement : un signalement confidentiel montre comment des circonstances
agitées induisent deux praticiens en erreur. Rev Prescrire 1992 ;
12 (116) : 166.
Et aussi :
Ça
n'arrive qu'aux autres (19 références) Risques
d'erreurs sémiologiques (2 références)
Risques
d'erreurs liés aux examens diagnostiques (5 références)
Risques
d'erreurs de mesure de la tension artérielle (5 références)
Risques
d'erreurs d'interprétation d'électrocardiogrammes (4 références)
Risques
d'erreurs liés aux analyses biologiques (12 références)
Risques
liés aux prélèvements (2 références)
Risques
d'erreurs en imagerie médicale (10 références)
Risques
liés aux interventions (6 références)
©La
revue Prescrire 1er décembre 2005 |