La presse étatsunienne, à l'image du New York Times, a mis à profit la publication, sur décision judiciaire, de documents internes de la firme Mallinckrodt, acteur majeur de la crise des opioïdes, pour en dénoncer certaines pratiques, notamment auprès des organismes dits gestionnaires de prestations pharmaceutiques (PBM, pour pharmacy benefit managers en anglais). Aux États-Unis d'Amérique, ces organismes jouent un rôle d'intermédiaire entre, d'une part, les assureurs, les employeurs des patients et certains programmes fédéraux, et, d'autre part, les firmes pharmaceutiques, afin d'établir des listes de médicaments accessibles à la prescription et couverts par les assurances, et de négocier leur prix et d'éventuelles remises (1)
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