Dépakine° : la lanceuse d'alerte enfin indemniséeMarine Martin, lanceuse d'alerte en France sur les nombreux dangers de la prise d'acide valproïque (Dépakine° ou autre) pendant la grossesse, a été indemnisée au civil par le tribunal judiciaire après 12 ans de procédure (1,2). Ses deux enfants, qui ont été exposés in utero à cet antiépileptique, sont victimes de malformations et de troubles du développement neuropsychique. Les experts judiciaires ont retenu que le seul risque sur lequel Marine Martin avait reçu des informations avant ses deux grossesses (en 1998 et 2001) était celui de spina bifida (défaut de fermeture de la colonne vertébrale). Ce risque n'était pas précisé dans la notice du médicament, et le résumé des caractéristiques (RCP) mentionnait « il ne semble pas légitime de déconseiller une conception » (2).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous
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