La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire définie par une altération en partie irréversible des débits respiratoires, survenant en général de manière progressive. En France, on estimait au milieu des années 2010 à environ 3,5 millions le nombre de personnes âgées de plus de 40 ans atteintes d'une BPCO (soit 8 % des personnes de cette tranche d'âge). La BPCO est une des premières causes de mortalité après les maladies cardiovasculaires et les cancers. Le tabagisme est le principal facteur de survenue de BPCO identifié.
Au cours de l'évolution de la BPCO, la qualité de vie des patients est progressivement altérée par l'aggravation de l'altération des débits respiratoires et par la perte d'autonomie qui en découle.
La principale mesure à mettre en œuvre est de limiter l'exposition à l'agent irritant en cause, par exemple la fumée de tabac. C'est la seule mesure connue qui a une action bénéfique tangible sur l'évolution de la BPCO. Les médicaments ont un effet symptomatique, souvent modeste, et ne semblent pas ralentir le déclin de la fonction respiratoire. Les traitements de la BPCO visent à limiter les symptômes, les conséquences fonctionnelles de la maladie et la survenue de complications, ainsi qu'à préserver l'autonomie et la qualité de vie des patients, notamment par des exercices physiques adaptés.
Prescrire publie des critères de qualité permettant aux soignants de s'approprier les aspects-clés du traitement de la BPCO ; avec pour objectifs de préserver la qualité de vie des patients et de retarder la survenue de complications chez des patients dont le diagnostic de BPCO est confirmé.
©Prescrire 1er novembre 2020
• Texte complet :
"Questionner sa pratique : préserver la qualité de vie des patients souffrant de BPCO" Rev Prescrire 2020 ; 40 (445) : 861-864. Réservé aux abonnés.