Depuis juillet 2008, les pharmaciens sont autorisés à mettre à disposition du public, dans leur officine, certains médicaments en "libre accès" pour une automédication. La décision de mettre ou non certains médicaments en "libre accès" revient au pharmacien. Cependant, le pharmacien a toujours le devoir de refuser la dispensation lorsque l’intérêt de la santé du patient lui paraît l’exiger.
Pour aider les soignants et les patients à gérer ces situations, Prescrire a entrepris de rassembler une série d’éléments pertinents sous forme de fiches pratiques, aboutissant à un tri fondé sur la balance bénéfices-risques. Depuis son numéro de septembre, Prescrire aborde des situations courantes d’automédication qui permettent de savoir quand prendre l’avis d’un soignant, d’un pharmacien ou d’un médecin, comment agir sans médicament, quels médicaments rejeter, quels médicaments peuvent être éventuellement utiles, etc.
Ainsi par exemple, en résumé, le mal de gorge est le plus souvent dû à une infection virale qui guérit spontanément. L’utilisation simple de confiseries et de boissons est souvent suffisante pour patienter jusqu’à la guérison ; si nécessaire le paracétamol peut soulager la douleur. Certains signes conduisent à conseiller de prendre un avis médical.
©Prescrire 1er octobre 2008
"Situations courantes d'automédication (suite)" Rev Prescrire 2008 ; 28 (300) : 752-762. Télécharger (pdf, 285 Ko).