Dans son numéro de juin, Prescrire rappelle que la protection de base contre les piqûres de moustiques est le port de vêtements aussi couvrants que possible. L’emploi de certains répulsifs et insecticides diminue aussi le nombre de piqûres et la transmission d’infections graves telles que le paludisme : application cutanée de DEET à 50 % chez les adultes et à 30 % chez les enfants, voire d’icaridine dosée de 20 % à 25 % ; imprégnation de vêtements avec une solution de perméthrine à 4 % ; imprégnation de moustiquaires par un pyréthrinoïde ; pulvérisation dans l’habitat d’insecticide à base de pyréthrinoïde. L’intensité et la durée de protection des répulsifs diffèrent selon les insectes, le milieu ambiant, les utilisateurs et la concentration du répulsif. Le DEET est le répulsif cutané de référence. Mieux vaut l’appliquer sur des surfaces restreintes, pour éviter un surdosage. L’icaridine a un efficacité et des effets indésirables similaires à ceux du DEET à 50 %, et quelques avantages pratiques (pas d’odeur, etc.), mais on dispose de moins de recul qu’avec le DEET.
L’application cutanée de répulsif est à éviter le premier trimestre de grossesse. L’IR35/35 à 35 %, un peu moins efficace mais moins irritant, est utilisé lorsqu’il s’agit simplement de diminuer le nombre de piqûres de moustiques.
©Prescrire 1er juin 2008
"Mieux se protéger des infections liées aux moustiques" Rev Prescrire 2008 ; 28 (296) : 436-445. Télécharger (pdf, 194 Ko).