Dans son numéro de mars, la revue Prescrire fait le point sur les différents lymphomes non hodgkiniens, à l'occasion de l'évaluation d'un nouveau traitement, le rituximab, dont l'intérêt et la place dans l'arsenal thérapeutique restent à cerner précisément.
Les lymphomes non hodgkiniens sont des tumeurs qui se développent à partir du tissu lymphoïde. Leur nombre, environ 10 pour 100 000 habitants par an en France, augmente du fait du vieillissement de la population, de l'alimentation, de la présence de virus et de l'exposition à certains traitements, à des radiations ou des produits chimiques.
On retrouve principalement, en France, des lymphomes à cellules B (80 %) et des lymphomes à cellules T ou NK (15 %). Le lymphome diffus à grandes cellules B est le plus fréquent des lymphomes dits agressifs, car mortels en quelques mois en l'absence de traitement. Les chimiothérapies permettent des gains de quelques mois voire quelques années. Les rechutes sont d'un pronostic sombre.
Le lymphome folliculaire est le plus fréquent des lymphomes dits indolents, car d'évolution plus lente avec une survie moyenne, en l'absence de traitement, de 10 ans. La radiothérapie apporte une survie de 10 ans dans une proportion importante des formes localisées. Les formes avancées peuvent connaître des rémissions de un à deux ans sous chimiothérapie.
©Prescrire 1er mars 2003
"Les lymphomes non hodgkiniens" Rev Prescrire 2003 ; 23 (237) : 209-214. Télécharger (pdf, 282 Ko).