Chez les patients atteints d'une maladie de Parkinson, le premier choix est le plus souvent une dopathérapie orale. Elle associe la lévodopa (un précurseur de la dopamine) avec un inhibiteur de la dopadécarboxylase périphérique (carbidopa, par exemple) pour diminuer les effets indésirables digestifs et cardiovasculaires de la lévodopa. Au fil des années, de plus en plus de patients ainsi traités sont gênés par des complications motrices se manifestant notamment par des phénomènes "on-off" ou des dyskinésies. L'apparition de ces fluctuations incite à optimiser le traitement oral : moduler la dopathérapie, ajouter un agoniste dopaminergique tel le ropinirole ou un inhibiteur de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT) périphérique telle l'entacapone. Quand cela ne suffit pas, une option parfois utile est l'ajout d'apomorphine (un agoniste dopaminergique), notamment en perfusion sous-cutanée (SC) au moyen d'une pompe (1,2)
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