Dans l'Union européenne, l'olaparib est autorisé notamment en traitement dit d'entretien (durant 2 ans, voire plus) chez des femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire ayant une mutation sur le gène BRCA 1 ou 2, et en rémission complète ou partielle après une première ligne de chimiothérapie comportant un sel de platine (1). Il est autorisé aussi en traitement "d'entretien" en association avec le bévacizumab après une première ligne de chimiothérapie comportant un sel de platine + bévacizumab, en cas de mutation du gène BRCA1/2 ou "d'instabilité génomique" (une autre forme d'anomalie chromosomique des cellules tumorales). Il n'est pas démontré que le bévacizumab, (un anticorps anti-angiogenèse) en ajout à une chimiothérapie puis poursuivi en traitement "d'entretien" apporte un intérêt clinique, alors qu'il expose à de nombreux effets indésirables graves (2)
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