Chez les patientes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire à un stade avancé (c'est-à-dire s'étendant au-delà du pelvis), le traitement de référence est la chirurgie, suivie d'une chimiothérapie à base d'un sel de platine (a)(1à3). Dans deux essais comparatifs chez environ 3 400 patientes, l'ajout du bévacizumab (un anticorps monoclonal anti-angiogenèse) à la chimiothérapie, et sa poursuite en monothérapie après l'arrêt de la chimiothérapie (traitement dit d'entretien), n'a pas allongé la durée de vie. Cet ajout a allongé le délai médian avant aggravation du cancer (selon notamment des critères biologiques ou radiologiques) ou le décès d'environ 2 mois à 4 mois (2,4). Le bévacizumab expose à un surcroît d'effets indésirables graves, parfois mortels, dont des hémorragies, des perforations digestives, des hypertensions artérielles et des thromboembolies artérielles (2,4)
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