Allongement de la durée de vie, au prix de fréquents effets indésirables graves et d'interactions médicamenteusesEnviron 20 % des femmes atteintes d'un cancer du sein ont une tumeur qui surexprime la protéine HER-2 (1). En traitement de première ligne au stade avancé ou métastasé, l'association trastuzumab + pertuzumab (des anticorps anti-HER-2) + un cytotoxique du groupe des taxanes fait partie des protocoles de premier choix (2). En cas d'échec de ce protocole ou après aggravation du cancer, dans un essai clinique, la trastuzumab emtansine (du trastuzumab lié à un cytotoxique inhibiteur de microtubules) a allongé la durée médiane de survie de quelques mois, au prix d'effets indésirables parfois graves. La trastuzumab emtansine a aussi allongé la durée médiane de survie après échec de plusieurs lignes de traitement dans un autre essai clinique (3). D'autres options sont parfois proposées en situation de multi-échecs, notamment les associations : lapatinib (un inhibiteur de tyrosine kinases avec un effet anti-HER-2) + capécitabine (un cytotoxique) ; lapatinib + trastuzumab ; ou trastuzumab + capécitabine. Ces options n'ont pas été évaluées de façon comparative après échec de la trastuzumab emtansine (1,3,4)
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