De nombreuses maladies, comme la bêtathalassémie et la drépanocytose, sont liées au dysfonctionnement d'un ou plusieurs gènes. Depuis les années 1990, des techniques de thérapie génique ont été développées, visant à réparer ou remplacer les gènes défectueux. Dans l'Union européenne, les premières thérapies géniques autorisées, telles le voretigène néparvovec (Luxturna°) dans certaines dystrophies rétiniennes héréditaires ou le bétibéglogène autotemcel (ex- Zynteglo°) dans certaines bêtathalassémies sévères, ont consisté à introduire une forme fonctionnelle d'un gène dans les cellules cibles. Le gène est introduit en utilisant un virus appelé vecteur viral (1à3)
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