Données d'efficacité peu probantesL'ostéoporose est définie par un T-score inférieur ou égal à -2,5 à l'ostéodensitométrie (lire l'encadré "C'est-à-dire ? T-score"). Elle est dite sévère quand elle est associée à au moins une fracture par fragilité osseuse, c'est-à-dire consécutive à un traumatisme de faible intensité. Chez les femmes ménopausées qui ont une ostéoporose sévère, en prévention des récidives, un diphosphonate tel que l'acide alendronique ou l'acide risédronique par voie orale est le médicament de premier choix, à condition que l'apport en calcium et en vitamine D soit suffisant. Dans cette situation, un tel traitement a une efficacité modeste pour prévenir les fractures vertébrales, du col du fémur ou du poignet (a)(1). Les diphosphonates pris par voie orale exposent à des : dysphagies, brûlures rétrosternales, douleurs à la déglutition, œsophagites, érosions et sténoses de l'œsophage motivant des précautions pour avaler les comprimés ; ainsi qu'à des hypocalcémies, douleurs ostéomusculaires, ostéonécroses de la mâchoire, troubles digestifs (2)
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