Incontinence urinaire par impériosité 

L'incontinence urinaire par impériosité, en général attribuée à une hyperactivité vésicale, est provoquée par une contraction inopinée du muscle détrusor de la vessie, que le patient ne peut réprimer. Elle se distingue de l'incontinence urinaire d'effort, liée à une insuffisance des muscles du plancher pelvien souvent associée à une insuffisance du sphincter urétral, qui contrôle les mictions (1,2). L'évaluation comparative disponible en 2013 montrait que les médicaments atropiniques n'étaient pas beaucoup plus efficaces qu'un placebo pour réduire les symptômes de l'incontinence urinaire par impériosité : entre 8 % et 18 % des femmes ayant une incontinence urinaire par impériosité avaient une amélioration au-delà de l'effet d'un placebo. Compte tenu de cette efficacité modeste et des effets indésirables graves et fréquents de ces médicaments, leur balance bénéfices-risques avait été considérée comme le plus souvent défavorable (2).

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