Priorité aux exercices physiques plutôt qu'à la méniscectomieLes lésions méniscales dégénératives, fréquentes après l'âge de 50 ans, sont souvent accompagnées de douleurs, craquements ou blocages, voire de troubles de la mobilité du genou. Chez les patients qui en souffrent, une méniscectomie partielle est souvent proposée. Cette intervention expose à des embolies pulmonaires et à des infections du genou (1,2). Dans cette situation, l'évaluation disponible en 2019, dont un essai randomisé dit Escape avec un suivi de 2 ans, ne montrait pas d'avantage clinique de la méniscectomie partielle d'emblée par rapport à des exercices physiques supervisés par un kinésithérapeute. Ce constat confortait les données antérieures (2)
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