Variole dite du singe

La variole dite du singe (alias monkeypox, en anglais) est une infection causée par un orthopoxvirus, proche du virus de la variole humaine, détecté pour la première fois au Danemark dans les années 1950 chez des singes en captivité (1à3). Depuis les années 1990, des épidémies localisées de variole du singe liées à une transmission interhumaine ont été décrites dans divers pays d'Afrique centrale et de l'Ouest. Ces épidémies ont été imputées à la diminution de l'immunité vis-à-vis des orthopoxvirus, à la suite de l'arrêt de la vaccination contre la variole humaine après que l'éradication de cette infection a été considérée comme effective (a)(1,2,4). Lors de ces épidémies, les infections ont été le plus souvent bénignes, mais des morts ont été recensées. Le virus de la variole du singe se transmet principalement par contact direct ou rapproché avec un patient infecté (lésions cutanées ou muqueuses, gouttelettes respiratoires, salive), avec un vêtement ou un objet contaminé (linge, vaisselle), ou avec des animaux (notamment certains rongeurs et primates). Des transmissions fœtomaternelles ont été rapportées. Début septembre 2022, la transmission par les sécrétions sexuelles ou par le sperme reste incertaine (1,2,5,6). Au vu des modes de transmission connus, le port d'un préservatif lors des rapports sexuels n'est pas suffisant pour prévenir la transmission (7).

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