Quand un médicament est commercialisé, les zones d'ombre sont en général encore nombreuses, avec un puzzle des connaissances incomplet. Il manque des pièces concernant ses effets indésirables, car l'évaluation initiale est généralement d'abord conçue pour trouver des avantages à l'utilisation du médicament. Il manque aussi des pièces concernant l'efficacité, notamment sur certaines manifestations cliniques de la maladie. Par exemple, dans les essais cliniques, l'aprémilast (Otezla°) a diminué chez des patients atteints de la maladie de Behçet le nombre d'aphtes buccaux et la douleur qui y est liée (lire aussi "aprémilast (Otezla°) et aphtes buccaux liés à la maladie de Behçet"). Il s'agit d'un progrès manifeste, mais on ne sait pas quelle est l'efficacité éventuelle de ce médicament sur d'autres manifestations graves de cette maladie telles que les uvéites
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