Pratiquer une activité physique modérée telle que la marche semble contribuer à la prévention des affections coronariennes. Plusieurs études ont montré une relation inverse entre l'activité physique et le risque cardiovasculaire. Une large étude prospective apporte des informations complémentaires sur l'intérêt de l'activité physique en prévention cardiovasculaire. Cette étude a suivi environ 130 000 personnes âgées de 35 à 70 ans sans antécédents cardiovasculaire, vivant dans des pays de niveaux économiques variés, pendant environ 7 ans.
Selon les résultats de cette étude, une activité physique récréative (c'est-à-dire sportive) ou non (c'est-à-dire liée au travail, au transport ou aux travaux à domicile), d'au moins 2 heures et demie par semaine (ou 3 heures de marche) est statistiquement associée à une diminution de la mortalité et du risque de survenue d'un premier événement cardiovasculaire.
Ce type d'étude est de niveau de preuves faible car les groupes comparés peuvent différer à l'inclusion sur certains critères non recherchés ou insuffisamment affinés. Cependant ces données sont à prendre en compte et encouragent à pratiquer une activité physique régulière, particulièrement pour les personnes ayant d'autres facteurs de risque cardiovasculaire, en visant au moins 2 à 3 heures par semaine d'activité physique modérée.
©Prescrire 1er septembre 2018
"Prévention cardiovasculaire. Réduction de la mortalité et du risque cardiovasculaire par l'activité physique" Rev Prescrire 2018 ; 38 (419) : 686 - 687. (pdf, réservé aux abonnés)
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