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Sel : surconsommation à risque cardiovasculaire

Une étude confirme le lien entre consommation élevée de sel et accidents cardiovasculaires. Une raison supplémentaire de réduire la consommation de sel dans la population générale.

Dans la population générale, en moyenne, une réduction de l'apport en sel diminue la pression artérielle et vraisemblablement la fréquence des troubles cardiovasculaires.
Une étude publiée en 2009 a confirmé et quantifié cette relation, en fonction de la consommation habituelle de sel. Environ 177 000 personnes adultes représentatives de la population générale ont été suivies sur une période allant de 3,5 à 19 ans. Plus de 11 000 événements cardiovasculaires ont été recensés, dont environ 5 300 accidents vasculaires cérébraux.

En comparaison à une faible consommation de sel, une forte consommation, d'au moins 6 g de sel par jour, a été associée à une augmentation du risque d'accident cardiovasculaire cérébral et de maladie cardiovasculaire, de façon statistiquement significative.

La consommation de sel dans les pays d'Europe de l'Ouest est d'environ 10 g par jour, alors que la consommation estimée optimale par l'Organisation Mondiale de la Santé est de 5 g par jour.

Les résultats de cette étude donnent une raison supplémentaire de limiter l’apport de sel, dans son assiette et dans les produits alimentaires industriels.

©Prescrire 1er mai 2011

"Sel et événements cardiovasculaires (suite). Encourager la diminution de l’apport de sel, dans la population générale" Rev Prescrire 2011 ; 31 (331) : 369. (pdf, réservé aux abonnés)

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Voir aussi :

Moins de sel : moins de risque
d'événements cardiovasculaires
(Décembre 2007)
Accès libre