Pour aider à choisir des soins de qualité, et éviter des dommages disproportionnés pour les patients, nous avons mis à jour fin 2023 le bilan des médicaments que Prescrire conseille d’écarter pour mieux soigner.
Dans l'ostéoporose, quand les moyens autres que médicamenteux et l'apport de calcium et de vitamine D sont d'efficacité insuffisante, l'acide alendronique (Fosamax° ou autre), voire le raloxifène (Evista° ou autre) en alternative, ont une meilleure balance bénéfices-risques pour diminuer la fréquence des fractures cliniques, malgré leurs limites importantes. Dans la "perte osseuse", on ne connaît pas de médicament satisfaisant. Le romosozumab (Evenity°) est autorisé dans l'ostéoporose postménopausique sévère sur la base d'un essai chez plusieurs milliers de femmes montrant une réduction faible du risque de fracture clinique par rapport à l'acide alendronique. En contrepartie, il expose peut-être les femmes à un risque cardiovasculaire accru, avec un surcroît de mortalité chez celles âgées de plus de 75 ans.
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Une méthode fiable, rigoureuse et indépendante
L'évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d'un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse > En savoir plus
LIBRE "Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2024" Rev Prescrire 2023 ; 43 (482) : 934-945. (pdf, accès libre)
Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er décembre 2023