Effets indésirables du nirsévimab : peu de données après une saison d'utilisation chez les nourrissons

Le nirsévimab (Beyfortus°), un anticorps monoclonal dirigé contre la protéine F du virus respiratoire syncytial (VRS), est autorisé dans l'Union européenne depuis 2023 en prévention des infections par le VRS chez les nouveau-nés et les nourrissons. Dans les essais randomisés, le nirsévimab a réduit le risque d'hospitalisation pour infection par le VRS, y compris chez les nourrissons qui n'ont pas de facteur de risque de forme grave, mais sans effet démontré sur la mortalité (1). En 2025, une étude de cohorte menée à partir de la base de données de l'assurance maladie française obligatoire (SNDS, pour Système national de données de santé) chez environ 80 000 nourrissons suivis pendant une durée médiane de 118 jours durant la saison 2023-2024 a eu des résultats convergents. Cette étude a montré que l'injection de nirsévimab était associée à une moindre fréquence des hospitalisations pour infection par le VRS, de l'ordre de 1 hospitalisation en moins pour 63 enfants traités (2).

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