Erreurs graves liées aux traitements antitumoraux par voie orale

En France, la part des antitumoraux administrés par voie orale est en augmentation depuis les années 2010. En 2020, à la suite de signalements d'erreurs médicamenteuses graves en lien avec des antitumoraux oraux, l'Agence française du médicament (ANSM) a décidé de lancer une enquête de pharmacovigilance, menée par le Centre régional de pharmacovigilance (CRPV) Henri-Mondor. Faisant suite à notre demande, l'ANSM nous a transmis le rapport de cette enquête (1à3).

206 signalements d'erreurs liées à des antitumoraux oraux, principalement en ville

L'enquête du CRPV a pris en compte les données de la base française de pharmacovigilance et du guichet des erreurs médicamenteuses entre janvier 2011 et mai 2020. Les cas de surdose de méthotrexate (Novatrex° ou autre) ont fait l'objet d'une analyse séparée ; ils ont donc été exclus de cette enquête (3).

206 signalements d'erreurs médicamenteuses avérées, liées à l‘utilisation d'antitumoraux oraux, ont été recensés.

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