Flécaïnide : encore trop de patients exposés en France

En 2021, puis en 2023, une étude de la base de données de pharmacovigilance de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a montré une proportion de notifications de mort plus grande après la prise de flécaïnide qu'après la prise d'autres antiarythmiques. Ce constat est cohérent avec la surmortalité mise en évidence à la fin des années 1980 par l'essai dit CAST chez des patients atteints de troubles du rythme ventriculaire asymptomatique après un infarctus du myocarde : 18 morts d'origine cardiaque ou arrêts cardiaques réanimés ont été rapportés dans le groupe flécaïnide (5,6 %), versus 7 (1,9 %) dans le groupe placebo (1à3). D'ailleurs, cet essai a dû être interrompu devant l'augmentation de tels événements dans le groupe flécaïnide.

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