Acétazolamide en prévention du mal aigu des montagnes

Débuté la veille d'un séjour en altitude dans certaines situations

Les personnes vivant à basse altitude qui effectuent une ascension rapide en montagne sont exposées à un mal aigu des montagnes, dont les signes sont surtout : maux de tête, fatigue, perte d'appétit, troubles du sommeil, nausées et vomissements. Au-dessus de 3 000 m d'altitude, cela expose à un risque d'œdème cérébral parfois mortel (1).

La principale mesure de prévention du mal aigu des montagnes repose sur une ascension par étapes, et non sur la prise de médicaments : effectuer une ascension progressive sur plusieurs jours, c'est-à-dire, au-delà de 2 800 m d'altitude, ne pas dépasser 500 m d'ascension par jour et prendre une journée de repos après chaque ascension de 1 000 m (1,2). Quand cela n'est pas possible, l'acétazolamide (un sulfamide inhibiteur de l'anhydrase carbonique, utilisé par ailleurs aussi comme diurétique) diminue la fréquence du mal aigu des montagnes (1). La mise à jour d'un guide de pratique clinique, dont nous avions rapporté les recommandations en 2014, apporte quelques précisions sur l'utilisation de ce médicament (1,3).

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