Chez les patients atteints d'un cancer de la prostate métastasé, le cancer s'aggrave parfois malgré une dépression androgénique (par ablation des testicules ou par un agoniste de la gonadoréline). Chez ces patients, quand une chimiothérapie cytotoxique avec du docétaxel (un taxane) n'est pas appropriée, la dépression androgénique est poursuivie. Y ajouter un antiandrogène est une option : soit l'abiratérone (un antiandrogène stéroïdien) associée avec un corticoïde afin de réduire l'effet de l'abiratérone sur la synthèse de l'aldostérone ; soit un antiandrogène non stéroïdien tel que l'apalutamide ou l'enzalutamide. Selon un essai, il n'est pas démontré que l'association d'olaparib (un cytotoxique inhibiteur de PARP, des enzymes participant à la réparation de certaines cassures de l'ADN) avec l'abiratérone allonge la durée de vie des patients par rapport à l'abiratérone seule. Mais cette association expose à un surcroît d'effets indésirables graves (1,2)
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