Les patients atteints de sclérose en plaques ou de lésion de la moelle épinière sont souvent gênés par des incontinences urinaires, notamment par contractions involontaires de la vessie. Les médicaments atropiniques réduisent modestement le nombre de fuites urinaires. Quand ils sont insuffisamment efficaces, la toxine botulique de type A, autorisée en deuxième ligne depuis les années 2010, est une option parfois utile. Elle est injectée directement dans le muscle de la vessie (détrusor), en passant par l'urètre, en 30 injections sur 30 sites espacés d'environ 1 cm chacun, lors d'une seule séance (1à3)
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