Les patients atteints d'une sclérose en plaques sont souvent gênés par des incontinences urinaires, notamment liées à des contractions involontaires du détrusor (le muscle de la vessie). Ces incontinences fréquentes conduisent en général ces patients à utiliser des protections, voire à réaliser eux-mêmes des sondages urinaires réguliers (alias sondages intermittents) pour vider leur vessie. Les médicaments atropiniques (alias anticholinergiques) diminuent les contractions du détrusor et réduisent modestement le nombre de fuites urinaires. Leurs effets indésirables sont parfois gênants : constipations, troubles visuels, confusions, hallucinations, etc. (1)
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