Vouloir améliorer la sécurité des
patients, c'est se donner comme objectif de réduire la fréquence
des effets indésirables évitables des soins, c'est-à-dire
de prévenir, d'intercepter ou de rattraper les erreurs liées aux
soins. Cela suppose un changement profond de mentalités consistant d'abord
à admettre que les solutions ne résident ni dans la culture de l'excellence,
car même les meilleurs commettent des erreurs ; ni dans la répression
professionnelle, car les sanctions disciplinaires font souvent de celui qui a
commis l'erreur une "seconde victime".
"Une
façon pragmatique d'éviter les erreurs" En 1999,
un rapport de l'Institute of Medicine a proposé une démarche globale
destinée à réduire de manière radicale les erreurs
médicales au sein du système de santé américain. Rev
Prescrire 2000 ; 20 (208) : 547-549.
"Évaluer :
pourquoi et comment ?" Dans la recherche de la qualité des
soins, chaque défaut est un trésor. Legrain M et Lepetit
C Rev Prescrire 1991 ; 11 (113) : 593-598.
"Gestion
du risque" La prise de risque(s) est au centre de toute activité
de soins : à gérer avec soin. Rev Prescrire 2000 ;
20 (212) : 881.
"Le mythe du bon médecin"
Réflexion : l'erreur est-elle le signe de la défaillance
d'un individu ou un indice des limites de la médecine ? Lellouche
JP Rev Prescrire 1995 ; 15 (156) : 799.
Et
aussi : S'inspirer
de ce que d'autres ont fait ailleurs (2 références)
Maîtriser
les concepts de base en évaluation (5 références) ©La
revue Prescrire 1er décembre 2005 |