Probable ralentissement de l'aggravation de l'insuffisance rénale, sans effet démontré sur la mortalitéLa maladie rénale chronique est un ensemble hétérogène de troubles divers. En 2025, elle est définie par l'augmentation de l'excrétion urinaire de l'albumine ou la réduction du débit de filtration glomérulaire (DFG) depuis au moins trois mois (1). Elle est associée à un risque accru d'accidents cardiovasculaires, à une augmentation de la mortalité à moyen terme et à une évolution vers une insuffisance rénale dite terminale qui justifie le recours à la dialyse ou à une greffe rénale (1,2). Chez les patients atteints de maladie rénale chronique, en l'absence d'insuffisance rénale sévère, un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) ou un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (alias sartan) font partie des médicaments de premier choix pour ralentir l'aggravation de l'atteinte rénale. Mais ces substances exposent à des insuffisances rénales aiguës et à des hyperkaliémies, aux conséquences potentiellement graves (2,3)
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