Dépistages des infections sexuellement transmissibles : techniques et sites de prélèvement

Chez les personnes sans symptôme évocateur d'infection sexuellement transmissible (IST), les dépistages du VIH, de l'hépatite B et de la syphilis sont sérologiques, par prélèvement sanguin (1,2). Ceux de la gonococcie et de la chlamydiose reposent sur une PCR (de l'anglais polymerase chain reaction). La détection de Chlamydia trachomatis par PCR requiert, chez une femme, un prélèvement par écouvillonnage endocervical ou vulvovaginal (éventuellement par autoprélèvement), plus sensible que le recueil d'un premier jet d'urine, et chez l'homme, le recueil d'un premier jet d'urine (de préférence du matin). La détection de Neisseria gonorrhoeae par PCR requiert, chez une femme, un prélèvement vaginal, et chez l'homme, un premier jet d'urine. Ces tests par PCR sont aussi envisageables pour identifier une gonococcie localisée au niveau oropharyngé ou anorectal (2à4).

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