Acide tranexamique et traumatismes physiques graves

À 6 mois, pas d'effet démontrésur la survie avec évolution fonctionnelle favorable

Les traumatismes graves, notamment ceux liés aux accidents de la circulation, sont une cause fréquente de mortalité. Deux vastes essais, dits Crash-2 et Crash-3, réalisés au total chez environ 33 000 personnes, ont montré un certain intérêt de l'acide tranexamique, un antifibrinolytique, qui s'oppose aux hémorragies mais expose aux thromboses. Dans ces essais, il a réduit à court terme (28 jours) la mortalité chez les victimes d'hémorragies traumatiques graves, et la mortalité liée à un traumatisme crânien chez les victimes ayant des troubles de la conscience légers ou modérés, sous réserve d'une administration du médicament dans les 3 heures suivant le traumatisme (1,2). Des résultats d'un autre essai, dit Patch-Trauma, publiés en 2023, apportent des informations complémentaires, notamment concernant l'évolution fonctionnelle à plus long terme (3).

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