Dépistage cardiovasculaire reposant sur un scanner thoracoabdominal "faible dose" 

Chez les hommes âgés de 65 à 75 ans, un dépistage ponctuel des anévrismes de l'aorte abdominale par échographie réduit la mortalité par rupture d'anévrisme, sans effet tangible démontré sur la mortalité toutes causes confondues (1,2). Dans un essai mené au Danemark qui a évalué un tel dépistage associé à la mesure de l'indice de pression systolique, après un suivi médian de 4,4 ans, la mortalité toutes causes confondues a paru un peu réduite : 10,2 % versus 10,8 % (p = 0,01) (3,4). La même équipe danoise a réalisé un essai randomisé similaire, dit Dancavas, en remplaçant l'échographie par un scanner thoracoabdominal dit faible dose visant à mesurer l'ampleur des calcifications des artères coronaires (alias score calcique coronaire) et à rechercher un anévrisme de l'aorte ou de l'artère iliaque (5).

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