En 1950, en France, une équipe dirigée par Paul Charpentier, un chimiste de la firme Rhône-Poulenc, met au point un antihistaminique destiné à l'anesthésie, la chlorpromazine. Un chirurgien, Henri Laborit, remarque au cours de ses travaux sur l'anesthésie que la chlorpromazine provoque une indifférence à l'environnement. En 1952, la chlorpromazine est testée chez des patients agités ou atteints de psychose, notamment par deux psychiatres, Jean Delay et Pierre Deniker, qui décrivent ses effets psychiques et moteurs. Ils proposent en 1955 de nommer "neuroleptiques" (du grec : qui affaiblit le nerf), les médicaments qui ont les mêmes effets symptomatiques que la chlorpromazine (1,2)
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