Endoprothèses coronaires pharmacoactives

Associer deux antiagrégants : quelques mois, mais dangereux au-delà de 1 an

Chez les patients atteints de sténose coronaire, un traitement de revascularisation par angioplastie avec pose d'endoprothèse (alias stent) est souvent proposé lors d'un syndrome coronarien aigu (infarctus du myocarde, angor instable) ou d'un angor stable en cas de risque élevé d'évolution vers un infarctus (1). En 2014, les trois quarts des endoprothèses coronaires posées en France étaient des endoprothèses dites pharmacoactives, c'est-à-dire recouvertes d'un immunodépresseur ou d'un cytotoxique (2). Par rapport aux endoprothèses en métal nu, les endoprothèses "pharmacoactives" diminuent l'incidence des procédures de revascularisation coronaire dans les quatre années qui suivent l'intervention, mais pas la mortalité (1).

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