Éviter les neuroleptiquesLes personnes en fin de vie ont un risque accru de développer une confusion mentale, alias syndrome confusionnel, avec ou sans agitation (1,2). La réduction de la confusion mentale repose surtout sur la correction d'éventuelles causes réversibles, notamment médicamenteuses ou biologiques, et sur une approche relationnelle, telle que la présence d'un proche ou d'un soignant pour rassurer et surveiller (2). L'évaluation des traitements médicamenteux dans ces situations est très fragile. En cas d'agitation, une benzodiazépine, telle que le lorazépam, et un neuroleptique, tel que l'halopéridol, sont parfois utilisés, malgré une efficacité incertaine (3,4)
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