Selon la hiérarchisation des moyens de protection des travailleurs, quand un risque ne peut être supprimé et que les mesures de protection collective contre les agents chimiques dangereux ne suffisent pas ou sont impossibles à mettre en œuvre, le port d'équipements de protection individuelle est recommandé (1à3). Dans l'agriculture, ces équipements (combinaisons, gants, tabliers, bottes ou encore lunettes) visent à réduire l'exposition aux pesticides, dont plusieurs études ont montré les conséquences néfastes sur la santé des travailleurs, notamment un risque accru de cancers et de maladie de Parkinson (1,4à8). La pénétration des pesticides dans l'organisme se fait principalement par la peau, mais aussi par les voies respiratoire et orale, et à différents moments du travail agricole : lors du transport, de la préparation ou de l'épandage des produits, par accident (en cas de débordement d'une cuve, par exemple), lors de phases dites de réentrée dans des cultures précédemment traitées, etc. (1,8)
Accéder au sommaire du numéro :