Dès les années 1960, des chirurgiens envisagent de pratiquer des greffes de cœur, et réalisent des expérimentations sur des animaux. Mais la transposition de la technique à l'humain se heurte à un problème légal. En effet, notamment aux États-Unis d'Amérique où se déroulent une grande partie des expériences pionnières, la mort est définie exclusivement par l'arrêt du cœur. Toute tentative pour prélever un cœur encore battant risque de conduire à une inculpation pour meurtre. Il faut donc attendre l'arrêt spontané du cœur chez un donneur potentiel, en espérant que l'organe sortira indemne du processus (1)
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