La déprescription : les patients sont-ils prêts ?La France est l'un des pays les plus prescripteurs de médicaments (1,2). Le vieillissement de la population est à l'origine d'une augmentation du nombre de patients ayant une ou plusieurs maladies chroniques (3). Ces patients prennent souvent plusieurs médicaments au long cours. L'augmentation du nombre de médicaments prescrits est à l'origine d'une augmentation du nombre potentiel de médicaments inutiles ou dangereux, d'effets indésirables, d'interactions médicamenteuses et de contre-indications (3à6). Un moyen pour améliorer la qualité des soins est de réévaluer régulièrement les traitements et consiste parfois à "déprescrire", c'est-à-dire à « arrêter la prescription d'un traitement inutile ou devenu tel, a fortiori inutilement dangereux en termes de bénéfices-risques » (4,7).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous