Fin 2024, faute d'un retrait du marché au niveau européen, l'Agence française du médicament (ANSM) prenait la décision d'inscrire la pseudoéphédrine sur la liste I des substances vénéneuses, la rendant ainsi inaccessible sans ordonnance et interdisant toute publicité destinée au grand public. L'ANSM avait en effet constaté l'inefficacité des diverses mesures prises jusqu'alors pour limiter les risques d'effets indésirables graves, notamment cardiovasculaires. Depuis, les arrêts de commercialisation de spécialités contenant de la pseudoéphédrine se succèdent : nous en signalons trois ce mois-ci (lire aussi "Arrêts de commercialisation"), en plus de celui de Rhinadvilcaps Rhume ibuprofène/pseudoéphédrine° déjà signalé dans le n° 496. Même si quatre spécialités contenant cette substance sont encore commercialisées fin 2025 (Dolirhume°, Dolirhumepro°, Nurofen rhume° et Rhinadvil rhume°), cela montre l'impact positif de cette décision pour limiter l'exposition des patients à un médicament plus dangereux qu'utile
Accéder au sommaire du numéro :